Biographie de Georges, Jules, Victor Clairin
Élève d'Isidore Pils et de Picot à
l'École des Beaux-Arts de Paris, Georges Clairin travaille surtout en
compagnie de son ami le peintre Henri Regnault, avec qui il entreprendra
plusieurs voyages, en Bretagne d'abord, puis en Espagne et au Maroc
dans les années 1869-70. Tous deux sont mobilisés pendant la guerre de
1870, et Georges Clairin perd son compagnon au combat. Après la guerre,
Georges Clairin retourne au Maroc où il séjourne 18 mois, trouvant son
inspiration dans les paysages de Tangers, Fez et Tetouan. Georges
Clairin est fasciné par les spectaculaires 'fantasias', ces joutes qui
engagent plusieurs centaines de cavaliers dans des batailles simulées et
qu'il dépeindra dans ses tableaux avec toute l'énergie et la vigueur
des scènes dont il est témoin.
Du Maroc, Georges Clairin rapporte donc des scènes de Fantasias et également des portraits rutilants de femmes orientales, vêtues d'étoffes chatoyantes et colorées. Clairin expose régulièrement ses oeuvres au Salon des Peintres Orientalistes Français,(1909), au Salon des Artistes Algériens et Orientalistes d'Alger, à la Société Coloniale des artistes Français (1910), et au Salon des Artistes Français (1914). Récompensé de nombreuses fois, Georges Clairin reçoit notamment une Médaille d'argent à l'Exposition Universelle de Paris en 1889.
Grand admirateur et ami intime de Sarah Bernhardt, Georges Clairin possède dans sa maison de Belle-Ile-en-Mer un atelier. Il réalisera de nombreux portraits de l’actrice d'une réelle finesse et d'une grande poésie, dont le célèbre « Portrait de Sarah Bernhardt », exposé en 1876 à Paris au Petit-Palais. Georges Clairin est également l'auteur de plusieurs compositions murales, aux Théâtres de Cherbourg et de Tour, à l'Opéra de Paris où Charles Garnier lui commande trois plafonds en 1874, et où il terminera l'escalier inachevé par son maître Isodore Pils. Il effectue également de grandes fresques pour la Sorbonne, la Bourse du Commerce et l'Hôtel de Ville. Ses sujets sont très variés : fêtes vénitiennes, ballets de l'opéra, scènes de genre et scènes orientalistes. Mais il demeure avant tout un orientaliste renommé et de très grand talent.
En 1897, Georges Clairin est nommé
Chevalier de la Légion d'Honneur.
En 1901, une importante exposition lui
est consacrée à Paris, à la Galerie Georges Petit
Du Maroc, Georges Clairin rapporte donc des scènes de Fantasias et également des portraits rutilants de femmes orientales, vêtues d'étoffes chatoyantes et colorées. Clairin expose régulièrement ses oeuvres au Salon des Peintres Orientalistes Français,(1909), au Salon des Artistes Algériens et Orientalistes d'Alger, à la Société Coloniale des artistes Français (1910), et au Salon des Artistes Français (1914). Récompensé de nombreuses fois, Georges Clairin reçoit notamment une Médaille d'argent à l'Exposition Universelle de Paris en 1889.
Grand admirateur et ami intime de Sarah Bernhardt, Georges Clairin possède dans sa maison de Belle-Ile-en-Mer un atelier. Il réalisera de nombreux portraits de l’actrice d'une réelle finesse et d'une grande poésie, dont le célèbre « Portrait de Sarah Bernhardt », exposé en 1876 à Paris au Petit-Palais. Georges Clairin est également l'auteur de plusieurs compositions murales, aux Théâtres de Cherbourg et de Tour, à l'Opéra de Paris où Charles Garnier lui commande trois plafonds en 1874, et où il terminera l'escalier inachevé par son maître Isodore Pils. Il effectue également de grandes fresques pour la Sorbonne, la Bourse du Commerce et l'Hôtel de Ville. Ses sujets sont très variés : fêtes vénitiennes, ballets de l'opéra, scènes de genre et scènes orientalistes. Mais il demeure avant tout un orientaliste renommé et de très grand talent.
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